Stade Français - Stade Rochelais : À la vie, à la mort

Ce samedi (14 h 30), le Stade Rochelais (7e) se déplace sur la pelouse du Stade français (14e). Le match de la peur pour deux équipes en grande difficulté.

Le Stade Rochelais connaît actuellement sa pire série sous l’ère O’Gara. Un manque de résultats qui commence à devenir inquiétant, et qui se traduit par l’éloignement des places qualificatives et donc des phases finales du Top 14. Les Jaune et Noir doivent plus que jamais se réveiller. Les supporters tirent la sonnette d’alarme depuis un bon moment. Une nouvelle défaite à l’extérieur pourrait plonger le club dans une crise encore plus grande, et se retrouverait officiellement à jouer le maintien comme le dit déjà Ronan O’Gara. Attention car le club à la caravelle a la fâcheuse tendance à relancer les équipes engluées en bas du classement, comme ce fut le cas, avec Vannes et le Racing 92 le week-end dernier.

Le club de la capitale est également mal en point en ce moment, 14ème et bon dernier du classement du Top 14. Le Stade Français ne compte qu’une seule victoire depuis le début de l’année civile, et se retrouve donc à jouer officiellement à jouer le maintien. Suite à leur dernière défaite le week-end dernier contre Toulon, le directeur sportif Laurent Labit a présenté sa démission, mais elle lui a été refusée. Ce dernier prend du recul sur le terrain et laisse la main à Paul Gustard, nouvel entraîneur principal des Rose et Blanc. Un drôle de climat chez les Parisiens. Pour tenter de se ressaisir, le Stade Français pourra compter sur le retour de Léo Barré, libéré par le XV de France.


Du côté des Jaune et Noir, Ronan O’Gara est toujours obligé de composer sans les internationaux (Atonio, Alldritt, Boudehent et Jegou). Le manger irlandais pourra tout de même compter sur la présence de plusieurs cadres, avec notamment le retour très remarqué de Pierre Bourgarit le week-end dernier. Dillyn Leyds devrait faire son retour sur la feuille de match également. L’équipe alignée s’annonce comme le week-end précédent plutôt compétitive et dans la capacité d’aller chercher un résultat, mais il faudra montrer un tout autre visage à Jean-Bouin pour retrouver le goût de la victoire et ne pas plonger, cette fois, dans une crise profonde.


                                      Thomas Fouquet

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