XV de coeur #2

1. Dany Priso

Tout simplement le roc du pack maritime. Déterminant lors du premier sacre européen, il a démontré toute son intelligence de jeu, sa puissance en mêlée fermée et sa capacité à faire avancer son équipe à l’impact. Parti à Toulon en 2022, on le regrette encore, tellement il avait une influence énorme sur le travail d’avants.

2. Pierre Bourgarit

Il fallait en choisir un, j’ai décidé de prendre le Gersois, au détriment de Franco Pani. Véritable athlète, coureur et gratteur infatigable, il me fait penser à Dan Coles, l’ancien talonneur All Blacks avec sa rapidité et son agilité balle en main. Blessé à de multiples reprises ces derniers temps, il manque cruellement à la machine Jaune et Noir et son retour est vivement attendu !

3. Tamato Leupolu

J’ai cité un premier gros nounours lors de mon XV type. Que dire de Tamato… le même profil que Uini, fort en mêlée, dur au plaquage avec sa carrure imposante, il m’a fait rêver lors des années Pro D2. La relève familiale est assurée !

4. Romain Sazy

Cité dans mon premier XV, il l’est également ici, comment ne pas le mettre. Capitaine emblématique, on a presque l’impression que le Montalbanais de formation a fait toute sa carrière sur les bords de l’Atlantique, tellement son influence a été grande auprès de toutes les générations. Grand respect la Saze !

5. Cobus Grobler

Ah… cette chevelure blonde et soyeuse, comment ne pas l’avoir remarqué… Cobus, ce grand monsieur, a incarné avec Robert Mohr une des deuxième ligne les plus emblématiques de La Rochelle. Evidemment centurion, il a grandement contribué à l’évolution du Stade Rochelais dans l’élite du rugby français.

6. Victor Vito

Il fait partie des premiers néo-zélandais débarqués à La Rochelle durant la dernière décennie. Victor Vito, c’est la classe, un joueur toujours souriant, coureur, passeur… Il a impressionné par sa régularité et son expérience dans les grands rendez-vous. Malgré son absence en finale de Coupe d’Europe en 2022, son charisme et son leadership ont porté l’équipe vers les sommets.

7. Paul Boudehent

Pas le plus célèbre de ce XV mais un jeune joueur qui monte de plus en plus. À La Rochelle, ses charges et courses dévastatrices en font un troisième ligne surpuissant, capable de jouer aussi sur les lignes arrière. En équipe de France, son envie, sa détermination et sa décontraction assez impressionnante lui confèrent une réelle confiance auprès du staff tricolore.

8. Grégory Alldritt

Second gersois marquant de l’équipe, considéré comme l’un des meilleurs numéro 8 du monde, Grégory Alldritt régale et impressionne par ses courses tranchantes et ses charges dévastatrices. Quand le capitaine est absent ou en méforme, le rendement est assurément moins bon. C’est la pierre angulaire du dispositif de Ronan O’Gara et de Fabien Galthié.

9. Tawera Kerr-Barlow

Après les passages de Jean-Baptiste Elissalde et Benjamin Ferrou, on a eu du mal à retrouver un meneur de jeu. Puis, la caravane néo-zélandaise est arrivée avec dans ses valises un certain Tawera Kerr-Barlow. En 2017, le champion du monde a fait le bonheur de la cité maritime, en dynamisant le poste et a activement participé aux futurs succès rochelais. Hélas, Tawera n’est pas éternel et quittera à regret les Jaune et Noir pour la capitale à la fin de la saison.


10. Jean-Baptiste Elissalde

Oui, vous allez me dire que Jean-Baptiste Elissalde était un authentique demi-de-mêlée, filou. Mais j’ai décidé de le placer à l’ouverture, comme il avait l’habitude de dépanner en cas de besoin. Agile au pied, petite fouine, il a fait les belles heures de La Rochelle au début des années 2000 et même si on pense plus à Toulouse, je ne peux m’empêcher de le rattacher à ses racines d’origine. Le clan Elissalde est encore bien présent à La Rochelle !

11. Dillyn Leyds

Assurément l’un de mes chouchous. Depuis son arrivée au club en 2020, Dillyn Leyds est l’un des joueurs les plus réguliers de l’effectif. Rarement pris à défaut, le Sud-Africain est un génie ballon en main, rapide, avec des crochets électriques, toujours bien placé. Ultra polyvalent, buteur occasionnel lorsqu’il le fallait, il sait tout faire et a mérité ses quelques capitanats, récompense de son dévouement pour le club qu’il a mené vers les sommets.

12. Levani Botia

On en a fait un portrait récemment et il le mérite. Le petit taureau, le buffle, le tracteur est un véritable homme de combat, plaqueur, gratteur, coureur infatigable. Malgré ses 35 printemps presque acquis, il étonne encore le public rochelais par son jeu frontal et sa bonhomie attachante.

13. Raymond Rhule

Ah Raymond… On aurait aimé le voir plus longtemps sur les pelouses du Top 14 tellement sa présence était indispensable sur le terrain. Polyvalent, il était rapide, puissant, sérial marqueur (je revois encore son essai à Dublin qui m’a fait hurler de bonheur !!!) et formait un duo sud-africain diabolique avec son alter-ego Leyds. Un joueur pétri de talent qui aurait pu aisément intégrer le club des centurions rochelais.

14. Gabriel Lacroix

Encore un joueur qui a vu sa carrière s’arrêter brutalement… Gabriel Lacroix était prédestiné à une très belle carrière dans le club à la caravelle. Hélas, une grave blessure l’a forcée à se retirer des terrains alors qu’il avait empilé quelques essais, dont un quadruplé mémorable face à Bayonne. On ne t’oubliera pas Gabi !

15. Brice Dulin

Je termine ce XV de cœur avec un arrière qui en a sous la semelle. Homme de base de Ronan O’Gara, cet arrière relanceur a quadrillé le terrain pour faire cavaler ses adversaires. Arrivé à La Rochelle rempli de titres nationaux, il a complété sa riche carrière par le Graal européen, remporté par deux fois. Les supporters aimeraient le voir poursuivre l’aventure, même son issue pourrait être défavorable. Un grand joueur qui aura parfaitement secondé la grande carrière de Kini Murimurivalu.

                                              Etienne Barthod

© Mathieu Darras - Fièvre SR