XV de coeur #3

Dany Priso : Arrivé en 2016 à La Rochelle, Dany Priso est l’une des figures du premier sacre européen du club et également une figure de la montée en puissance du club depuis l’accession de La Rochelle en Top 14. Pilier gauche très physique, solide sur les appuis et intraitable en mêlée fermée, Priso est un joueur qui a énormément progressé sous le blason rochelais, comme en démontrent ses premiers appels en sélection. Le solide pilier gauche aura laissé une trace indélébile de son passage en terre maritime.

Pierre Bourgarit : Talonneur fougueux, dynamique et toujours combatif, Pierre Bourgarit est le profil type du joueur aimable et aimé par tous, car sur le terrain c’est un joueur qui mouille le maillot. Malgré deux dernières années entachées par les blessures, le Gersois d’origine reste le talonneur numéro 1 dans mon cœur. Son retour est attendu avec impatience.

Uini Atonio : Chouchou incontesté de Marcel-Deflandre, Uini Atonio est aujourd’hui le pilier droit emblématique du club, avec plus de 300 matchs au compteur. Il est le joueur historique des Jaune et Noir, que toutes les générations de supporters connaissent.

Jone Qovu : Un joueur que certains ont peut-être oublié. Pourtant, le deuxième/troisième ligne arrivé en 2014, a su rapidement s’imposer au sein de l’effectif, avec un physique rare (1.97m et 134 kg), capable de percer n’importe quelle défense et d’apporter de la densité dans la cage. Le « gros bébé » du Stade Rochelais, a malheureusement été écarté des terrains régulièrement à partir de 2017 suite à une grave blessure au genou.

Will Skelton : Le géant australien est une véritable pierre angulaire de l’effectif actuel. Son arrivée au club en 2020 a permis au Stade Rochelais de passer un cap. Véritable bulldozer quand il est sur le terrain, Will Skelton a su également créer un lien très fort entre lui et les supporters rochelais, de là à en devenir l’un des chouchous de Marcel-Deflandre et l’un de mes chouchous également.

Victor Vito : L’une des premières recrues phares du club. Victor Vito a été l’un des grands artisans du changement de dimension du club. Reconnu comme un excellent numéro 8 élégant ballon en main, j’ai tout de même choisi de le placer dans mon XV de cœur en tant que numéro 6, pour laisser la place à un autre numéro 8.

Levani Botia : Le seul et l’unique. Véritable destructeur de défenses et l’un des meilleurs gratteurs du club, le fidjien à l’histoire singulière est l’un des piliers du club depuis son arrivée à La Rochelle en 2014. À aujourd'hui 35 ans, le reconverti flanker rochelais est toujours indispensable à l’équipe.

Grégory Alldritt : Capitaine indispensable de l’équipe actuelle, Gregory Alldritt est le numéro 8 par excellence, puissant ballon en main il met constamment l’équipe dans l'avancée. La dimension prise par ce joueur depuis son arrivée en 2017 est juste énorme et son amour pour le club n’est plus à démontrer avec sa prolongation jusqu'en 2029.

Alexi Balès : Un choix qui fera certainement débat, mais Alexis Balès est le numéro 9 complet, rapide pour sortir les ballons, capable de buter face aux perches et joueur assez filou. Alexis Balès est l’un de mes choix nostalgiques, certes, il est resté peu de temps à La Rochelle (2016-2020), mais il m’a personnellement marqué car c’est le demi de mêlée qui nous a mené aux premières phases finales du club et qui a aidé le Stade Rochelais dans son ascension.


Brock James : Comme son compère de la charnière Brock James, faisait partie des joueurs présents quand j’ai commencé à suivre les Jaune et Noir. Cette charnière à l’allure mélancolique personnellement, était juste exceptionnelle et complémentaire dans plusieurs secteurs du jeu. Pour en revenir au buteur australien, sa réussite face aux perches était quasi parfaite et ferait un grand bien dans l’effectif actuel. Resté peu de temps (2 saisons), l’ouvreur australien a su marquer les esprits avec sa botte somptueuse.

Vincent Rattez : L’ailier ou arrière fait également partie de la génération de joueurs au moment où j’ai commencé à regarder le Stade Rochelais. Rapide, sérial marqueur, doté d’une excellente lecture de jeu, Vincent Rattez a très souvent illuminé le jeu rochelais avec son pendant de l’autre côté du terrain, un certain Gabriel Lacroix. Lorsque ces deux joueurs étaient réunis sur le terrain, tout allait plus vite. Un choix comme les précédents, nostalgiques mais dont il fait du bien de se souvenir.

Ulupano Seuteni : Arrivé il y a trois ans, le centre samoan se montre aujourd’hui comme indéboulonnable dans l’effectif. Doté d’une technique balle en main et d’une rapidité d’exécution rare, Ulupano Seuteni est le trois-quarts centre type qui fait jouer ses coéquipiers et qui permet à l’équipe d’avancer avec notamment une faculté de réussir constamment ses passes après contact.

Raymond Rhule : Pour l’émotion qu’il nous a transmise, il devait obligatoirement figurer dans mon 15 de cœur. Malgré la fin tragique qu’on lui connaît Raymond Rhule a été un élément majeur des succès européens du club. Même s'il a été souvent positionné à l’aile, le sud-africain a quelques feuilles de matchs en tant que trois-quarts centre sous le maillot rochelais et par amour pour ce joueur qui a toujours tout donné sur le terrain j’ai choisi de lui laisser la place de 13 dans mon équipe de cœur.

Gabriel Lacroix : Qui d’autre que Gabriel Lacroix pour ce poste d’ailier ?! Joueur virevoltant et intenable sur son aile, Gabriel Lacroix est à coup sûr l’un des plus grands regrets du rugby français et plus spécifiquement du Stade Rochelais. Il y avait un tel potentiel chez ce joueur qu’il aurait fait des ravages en Top 14, si les blessures n’avaient pas stoppé sa carrière. Chouchou du stade Marcel Deflandre de par son immense talent et son histoire tragique, Gabriel Lacroix a été l’un de mes premiers choix dans mon XV de cœur.

Kini Murimurivalu : L’arrière fidjien était tout simplement l’assurance tout risque derrière, car même si aujourd’hui Brice Dulin fait un travail exceptionnel, mon choix du cœur se porte sur Kini Murimurivalu. Joueur aérien et toujours très bon à la relance, le Fidjien a fait partie des premiers joueurs à me procurer des émotions quand j’ai commencé à regarder le Stade Rochelais. Il formait à l’arrière avec Rattez et Lacroix un triangle arrière insaisissable, rapide et joueur.



                                                                                                                Thomas Fouquet

© Mathieu Darras - Fièvre SR